Le concert

Après vous avoir narré les secrets des répétitions de mon orchestre, il était temps de vous raconter l'aboutissement de ce semestre et les deux concerts qui en sont issus. Comme au semestre précédent, le premier a eu lieu dans une église non loin de mon travail et le second dans la salle de concert de l'université d'art qui a vu naître cette orchestre.

La salle de concert de l'université d'art, où a eu lieu le second concert

Dans le programme, commun aux deux concerts, il y avait la création d'une œuvre d'un compositeur contemporain, qui avait été choisi par vote de l'orchestre par rapport à d'autres compositions proposées lors d'un concours. "Minimal movements" (ou "human movements", qui a aussi été donné comme nom au morceau) est une oeuvre assez amusante et très rythmée, composition d'un artiste, Franck Stanzl, qui ressemble (selon moi) à Colin Firth avec plus de cheveux (mais pas trop sur les photos de lui disponibles sur Internet). Lors du premier concert, c'était assez fascinant de pouvoir observer le compositeur tout entièrement absorbé par sa propre musique, réagissant assez violemment à tout ce qu'il pouvait entendre, changements de rythme mais aussi erreurs de l'orchestre...

Lors du second concert, il était absent, mais le public comportait trois auditeurs de choix, Mahällö ainsi que mon frangin et sa compagne. Ils ont beaucoup apprécié "Ondin" de Dvorak et le morceau en création, et ont trouvé la symphonie de Brückner (la 6^ème) un peu longue et un peu "bourrine" avec un son trop fort des intruments à cuivre (la photo ci-dessous permet de constater qu'effectivement, il y en avait beaucoup, mais moins cependant que pour la 7^ème de Chostakovitch...).

Cela dit, le concert leur a beaucoup plus, et il a aussi dû
plaire au reste du public, qui nous a longuement applaudi à la fin !