Depuis que Dômeu m'a initiée à cette bonne idée, j'aime beaucoup aller nager le matin tôt avant le petit déj. En plus, à Berlin, c'est moins cher qu'aux autres heures. J'ai donc assez vite pris mes habitudes dans une piscine pas loin de chez moi, qui me comblait entièrement, jusqu'à ce que j'apprenne qu'aux beaux jours, id est de mai à septembre, elle était fermée comme beaucoup d'autres piscines de la ville pour transférer le personnel dans les piscines extérieures. Sur le coup, ça m'a gonflée, ma piscine adorée étant si bien placée, si grande... Et puis j'ai trouvé une piscine équivalente en intérieur et sur le chemin vers mon bureau pour la semaine.
Et surtout, j'ai testé une des piscines extérieures et j'ai compris que l'idée d'ouvrir des piscines extérieures au printemps, c'est cool.
[Photos piquées au site des piscines de la ville.]
Je suis allée dans la piscine où mes compères et commères habituels de la Neue Halle se rendent à la belle saison, car ils m'en avaient vanté les mérites. "Wir sind alle da!" m'avait dit une dame bien gentille. Cette piscine est celle du stade olympique, dans le parc créé pour les JO de 1936 à la gloire du nazisme, avant d'être transformé. Le stade initial a ainsi été légèrement modifié pour devenir un des stades de la coupe du monde de foot en 2010, celui où Zidane a donné son fameux coup de boule. L'endroit n'est pas trop mal situé depuis chez nous, sur la même ligne de métro ou à 6km de vélo, option que j'ai choisie pour vraiment fêter le printemps - en hiver pas de vélo sur la neige.
Je suis allée dans la piscine où mes compères et commères habituels de la Neue Halle se rendent à la belle saison, car ils m'en avaient vanté les mérites. "Wir sind alle da!" m'avait dit une dame bien gentille. Cette piscine est celle du stade olympique, dans le parc créé pour les JO de 1936 à la gloire du nazisme, avant d'être transformé. Le stade initial a ainsi été légèrement modifié pour devenir un des stades de la coupe du monde de foot en 2010, celui où Zidane a donné son fameux coup de boule. L'endroit n'est pas trop mal situé depuis chez nous, sur la même ligne de métro ou à 6km de vélo, option que j'ai choisie pour vraiment fêter le printemps - en hiver pas de vélo sur la neige.
Devant l'entrée, j'ai retrouvé la bande habituelle donc, qui m'a donné de chouettes conseils, sur mon itinéraire vélo, les tarifs, l'organisation casiers-douches, me faisant me sentir moins perdue. Je les ai suivis sur les 800 mètres menant de la caisse à la piscine, et me suis vite dévêtue pour aller découvrir le bassin, très grand, 50 mètres de long avec deux couloirs pour ceux qui ne font pas de la brasse-papote, comme dans ma piscine adorée.
Et ce fut le début d'une histoire d'amour entre cette piscine et moi je crois. Le bassin est chauffé comme il faut, évidemment c'est plus frisquet qu'entre des murs, mais franchement, ça vaut le coup pour pouvoir regarder le ciel et des arbres au loin en nageant. Les vestiaires et douches ne sont certes pas cosy, sans cabine, il faut donc être bien organisé et rapide pour fuir la fraîcheur - et supporter la nudité qui m'est à présent indifférente, mais la piscine est en soi bien foutue.
Pour finir, l'itinéraire que j'emprunte désormais grâce aux conseils de mes co-nageurs dégage des bouffées d'inspiration sportive. Emprunter la Olympische Strasse en voyant devant soi l'immense stade olympique, avant d'arriver sur la Olympische Platz, ça donne des ailes. Même si c'est surtout pour enchaîner des longueurs sans prétention en comptant les nuages.
Pour finir, l'itinéraire que j'emprunte désormais grâce aux conseils de mes co-nageurs dégage des bouffées d'inspiration sportive. Emprunter la Olympische Strasse en voyant devant soi l'immense stade olympique, avant d'arriver sur la Olympische Platz, ça donne des ailes. Même si c'est surtout pour enchaîner des longueurs sans prétention en comptant les nuages.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire