À 226 mètres très précisément de notre habitation se trouve le "Renaissance Theater" :
À l'affiche, en ce moment : une pièce française, "Le prénom" (traduit en "der Vorname", mais avec un dessin de Brétécher sans doute repris à l'original).
L'occasion de faire une toute première sortie au théâtre, car, ayant déjà vu le très bon film qui en a été tiré, nous avions des pistes pour comprendre les dialogues en allemand. Un chouette cadeau de Noël de Mahällö à Dômeu.
Attention : spoiler ! Ce qui suit dévoile une partie de l'intrigue !
La pièce s'articule, pour sa première partie, autour du choix du prénom de l'enfant de Vincent (à gauche sur le canapé).
Celui-ci ayant choisi comme prénom "Adolphe", on peut imaginer que la réaction du public allemand aura une certaine particularité. Cela dit, je n'arriverai pas trop à dire si elle différait franchement de celle d'une salle française.
Ce qui a été en revanche très amusant, ça a été le moment où Pierre imite l'accent allemand pour dénigrer le prénom choisi. Le comédien a imité l'accent que les français accordent aux allemands, le tout dans la langue de Goethe (je pensais que j'éviterais des poncifs de ce genre, mais j'arrive pas à trouver d'autre synonyme de "allemand").
En exercice, je vous laisse imaginer ce que ça pourrait donner de traduire une pièce allemande et d'essayer de faire un accent français en parlant français. Oui, c'est conceptuel...
Le programme contenait, fort à propos, une liste de prénoms les plus donnés en fonction des décennies en Allemagne.
On constate pas mal de similitudes avec la France, surtout pour les prénoms masculins : en particulier, le prénom Hans (Jean) a dominé de 1910 à 1949 (Walter l'a précédé et Michael a suivi), tandis que Jean domine en France jusqu'en 1959. Michel était second en France dans les années 50 et répondait au Michael germanique, premier à l'époque. Dans les années 70, Christophe pouvait correspondre avec Christian (tous les deux les plus donnés), Stéphane au Stephan (2ème et 3ème de chaque côté du Rhin). Sébastien a attendu 10 ans avant de devenir Sebastian en Allemagne. Et les Leo et Lucas des années 2000 sont premiers et seconds en Allemagne sous les formes Lukas et Leon.
Pour les prénoms féminins, le phénomène est moins net : Ursule, Gertrude ou Helga n'ont pas trop plu aux français du début du siècle. Karin (années 40) peut-elle être reliée au Catherine, beaucoup plus jeunes en France ? De manière générale, on retrouve des prénoms similaires mais pas donnés dans les mêmes proportions.
Une conclusion à tout cela ? Pas trouvé. Désolé.
La pièce s'articule, pour sa première partie, autour du choix du prénom de l'enfant de Vincent (à gauche sur le canapé).
De gauche à droite : Babou, Vincent, Claude et Anna. La citation : "Adolf Hitler n'est pas devenu Adolf Hitler parce qu'il s'appelait Adolphe. Il se serait appelé Pierre ou Martin, ça aurait été pareil. On aurait alors parlé de Martin Hitler et je n'aurais pas eu de problème en ce moment."
Ce qui a été en revanche très amusant, ça a été le moment où Pierre imite l'accent allemand pour dénigrer le prénom choisi. Le comédien a imité l'accent que les français accordent aux allemands, le tout dans la langue de Goethe (je pensais que j'éviterais des poncifs de ce genre, mais j'arrive pas à trouver d'autre synonyme de "allemand").
En exercice, je vous laisse imaginer ce que ça pourrait donner de traduire une pièce allemande et d'essayer de faire un accent français en parlant français. Oui, c'est conceptuel...
Pierre "Adolf a tué Adolphe"
Le programme contenait, fort à propos, une liste de prénoms les plus donnés en fonction des décennies en Allemagne.
On constate pas mal de similitudes avec la France, surtout pour les prénoms masculins : en particulier, le prénom Hans (Jean) a dominé de 1910 à 1949 (Walter l'a précédé et Michael a suivi), tandis que Jean domine en France jusqu'en 1959. Michel était second en France dans les années 50 et répondait au Michael germanique, premier à l'époque. Dans les années 70, Christophe pouvait correspondre avec Christian (tous les deux les plus donnés), Stéphane au Stephan (2ème et 3ème de chaque côté du Rhin). Sébastien a attendu 10 ans avant de devenir Sebastian en Allemagne. Et les Leo et Lucas des années 2000 sont premiers et seconds en Allemagne sous les formes Lukas et Leon.
Pour les prénoms féminins, le phénomène est moins net : Ursule, Gertrude ou Helga n'ont pas trop plu aux français du début du siècle. Karin (années 40) peut-elle être reliée au Catherine, beaucoup plus jeunes en France ? De manière générale, on retrouve des prénoms similaires mais pas donnés dans les mêmes proportions.
Une conclusion à tout cela ? Pas trouvé. Désolé.
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