Je rêvais déjà de courir les 25km de Berlin en 2013. Malheureusement, avec toutes les andouilles se mariant début mai, ça n'a pas été possible avant cette année.
Cette course nommée BIG25, ptêt histoire qu'on comprenne bien que c'est pas un seul tour du parc Monceau, comprend aussi un semi-marathon et un 10km, respectivement en orange et jaune sur la carte ci-dessus. Dômeu s'est inscrit aux 10km pour accompagner une copine d'orchestre, accédant à sa demande sans grogner.
Ni mon mari ni moi n'avons pris de photos sur le parcours, tous occupés que nous étions à user nos semelles. Les départs pour toutes les distances avaient lieu en même temps, mais j'étais arrivée au départ avant Dômeu et sa pote, histoire de pouvoir faire ma douzaine de visites aux toilettes. A noter, j'ai un peu peur des grandes courses à cause des soucis liés à la foule, comme la longue file aux toilettes, la difficulté à rejoindre son sas de départ... Mais ici c'était une organisation bien huilée j'ai trouvé. Un bon point !
Le parcours était plus agréable que je ne le pensais. La longue partie en ligne droite vers Ernst-Reuter-Platz m'a bien plu parce que c'était comme courir vers chez nous, et la ligne droite suivante vers la porte de Brandebourg était chouette parce qu'on voyait la dite porte tout le temps ce qui ne m'arrive jamais quand je cours dans cette rue d'habitude, parce que quand je le fais je dois être sur le trottoir avec une vue un peu bouchée par les arbres de Tiergarten. En outre, pendant toute la première partie de la course j'avais le vent de dos.
Alors que dans la deuxième moitié, il a fallu plus lutter. Un autre coureur m'a dit que je n'avais qu'à me chercher des coupe-vents. C'est vrai que je peux facilement trouver des gens plus grands que moi derrière lesquels courir. J'ai quand même souffert, sans doute aussi parce que j'ai pas un entraînement et des gambettes de compét'. Aux ravitaillements, on n'offrait que de l'eau, problématique à laquelle je n'avais pas pensé, bravo à moi. 25km en autonomie en vivant d'amour et d'eau fraîche, j'ai déjà dû le faire à l'entraînement, mais très lentement. Je pense donc que j'aurais apprécié quelques gorgées de soda comme pendant des semis. Pour finir mes plaintes, la fin du parcours était comme un long faux-plat avec quelques vraies petites montées, bouh. Je viens de mentir, je vais encore faire ma pignouse : le magnifique maillot sans manches de mon club avait décidé de commencer à scier mon aisselle droite, ce dont je ne me suis rendue compte qu'une fois arrivée. Heureusement que je ne courais pas un marathon, parce qu'en plus de mourir d'épuisement, je serais devenue unibrassiste.
Pendant ce temps, Dômeu discutait gaiement avec sa camarade de course, avec un air nettement plus enjoué que moi sur les photos officielles. J'étais heureuse aussi de courir, qu'on ne s'y trompe pas, c'était un grand jour !
L'arrivée avait lieu au stade olympique, raison numéro 1 de ma participation. Même si le parcours impliquait de d'abord faire un détour idiot autour du stade tout à la fin quand on rêverait d'y rentrer directement, ça valait le coup de vivre la joie d'y pénétrer par un tunnel animé de percussions, puis de faire un tour de piste devant les gradins certes presque vides. Youplaboum, fin de cette activité inutile qui fait du bien parce qu'elle fait un peu mal. Une fois la médaille et mon mari récupérés, je ne rêvais plus que du canapé dont j'ai l'impression de ne plus avoir bougé depuis quelques jours, sauf pour aller à mon bureau ou au lit. BIG25, BIG flemme !
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