Ces temps-ci, j'étais assez monomaniaque de ma publi à écrire. Cependant, Dômeu m'a dit que si je n'allais pas regarder la finale de la coupe du monde de foot avec lui, j'aurai du mal à avoir une conversation avec mes collègues dans les semaines à venir. Soit. Il a d'autant plus fait pencher la balance en sa faveur en me proposant d'y aller au resto indien en face de chez nous, pas une trop grande route sous l'orage, donc. En outre, comme j'attendais les commentaires de mon chef sur mon oeuvre, j'étais plutôt désoeuvrée, alors hein, pourquoi pas...
Et en fait le foot, j'ai a-do-ré.
Notre plant de tomate est resté fidèle à l'équipe de son ancienne propriétaire... (explications dans l'article)
Si vous avez un peu suivi, vous savez que la finale a été très disputée, prolongée, tenant le public en haleine. Dômeu et moi nous sommes vite pris au jeu. J'étais un peu fatiguée, alors il semblerait que j'ai demandé à mon mari combien de joueurs comptait chaque équipe. Ahem.
Dômeu a été gentil avec sa collègue argentine qui nous a offert un petit plant de tomates en lui écrivant dans un courriel qu'il ne savait pas trop pour qui nous étions, la bonne blague. Nous voulions que l'Allemagne gagne. J'ai d'ailleurs assez mal pris le fait que mon époux s'exclame "On s'ennuie, et si ils marquaient enfin un but ?" à un moment où les Argentins étaient proches du but adverse. Superstition ou pas, autant ne pas tenter la poisse, nan ?
Le resto était assez peu rempli, l'ambiance bonne enfant avec tout ce qu'il fallait d'exclamations pour que ce soit rigolo. Je n'ai pas vu le temps passer, faut dire que quand on a un kokos barfi et de l'eau pétillante dans le ventre plutôt que les muscles réduits en compote comme les joueurs, ça va quoi. [Note de Dômeu : le restaurant, végétarien et ayurvédique, a tout un tas de revues sur le contrôle de soi et de ses émotions. Ce qui n'a pas empêché le patron de crier et de sauter dans tous les sens pendant tout le match, avec un ascenceur émotionnel peine/joie assez intense lors du but de l'Argentine refusé pour hors-jeu. Visiblement, les sagesses indiennes deviennent inopérantes en cas de coupe du monde].
Nous avons été ravis de voir l'Allemagne remporter la coupe, de justesse et sans doute avec un peu de bol. Après cela, Dômeu est parti humer l'ambiance de la fête dans la rue et moi tenter de dormir pour rendre ma publi en forme le lendemain - "en forme" s'appliquant dans l'idéal autant à moi qu'au pdf. Dômeu a donc vu des Allemands en liesse, j'ai pour ma part eu du mal à fermer l'oeil, alors j'ai pu à loisirs réfléchir aux leçons que nous tirions de la soirée.
Dômeu a été gentil avec sa collègue argentine qui nous a offert un petit plant de tomates en lui écrivant dans un courriel qu'il ne savait pas trop pour qui nous étions, la bonne blague. Nous voulions que l'Allemagne gagne. J'ai d'ailleurs assez mal pris le fait que mon époux s'exclame "On s'ennuie, et si ils marquaient enfin un but ?" à un moment où les Argentins étaient proches du but adverse. Superstition ou pas, autant ne pas tenter la poisse, nan ?
Le resto était assez peu rempli, l'ambiance bonne enfant avec tout ce qu'il fallait d'exclamations pour que ce soit rigolo. Je n'ai pas vu le temps passer, faut dire que quand on a un kokos barfi et de l'eau pétillante dans le ventre plutôt que les muscles réduits en compote comme les joueurs, ça va quoi. [Note de Dômeu : le restaurant, végétarien et ayurvédique, a tout un tas de revues sur le contrôle de soi et de ses émotions. Ce qui n'a pas empêché le patron de crier et de sauter dans tous les sens pendant tout le match, avec un ascenceur émotionnel peine/joie assez intense lors du but de l'Argentine refusé pour hors-jeu. Visiblement, les sagesses indiennes deviennent inopérantes en cas de coupe du monde].
Nous avons été ravis de voir l'Allemagne remporter la coupe, de justesse et sans doute avec un peu de bol. Après cela, Dômeu est parti humer l'ambiance de la fête dans la rue et moi tenter de dormir pour rendre ma publi en forme le lendemain - "en forme" s'appliquant dans l'idéal autant à moi qu'au pdf. Dômeu a donc vu des Allemands en liesse, j'ai pour ma part eu du mal à fermer l'oeil, alors j'ai pu à loisirs réfléchir aux leçons que nous tirions de la soirée.
Sur notre pays d'accueil, pour commencer.
L'Allemagne n'a certes plus de Pape... [Dômeu ne me croyait pas quand je lui ai dit que j'avais trouvé une photo de Benoît XVI portant un béret.]
Mais ce pays a un sauveur. [Qui prie ou qui se dit : "tiens, est-ce une goutte de pluie que je viens de recevoir ?"]
Ensuite, je peux sans doute apprendre des Argentins.
Hé oui, je ne sais pas si ma publi sera violemment rejetée ou non, mais si c'est le cas je tenterai de gagner ma vie en faisant des piges avec des memes idiots créés sur le tas.
Oh, il ne faudrait pas que j'oublie de vous présenter mes deux autres créations, l'histoire de ma vie, les pauses pipi. Merci Jogi.
Je me la pète et je crée mes memes en allemand. Faut dire que j'ai déjà dû dire ça des tas de fois : "Je dois faire une petite pause, je reviens tout de suite".
"C'est bon je suis revenu". Et je ne me suis pas lavé les mains. Aaah. Fin de mon petit faible pour Jogi.
Sur ce, je m'en vais préparer une décoction de lavage de cerveau pour que Dômeu accepte d'avoir la coupe de cheveux de l'entraîneur allemand. Je pense que cela serait flatteur sur le visage de mon mari qui a une chevelure généreuse.
Cependant, je lui demanderai de ne pas tester le style de Jogi à ses débuts. Ou de me parler de foot avant la coupe d'Europe de 2016.
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