Herbststörtchen (tartelettes d'automne)

Voici une recette repérée depuis longtemps déjà, tellement longtemps qu'au lieu de pouvoir la faire aux fraises et au coulis de myrtilles comme dans l'idée initiale, nous avons dû la réaliser aux pommes et à la confiture de Kiwi. Qu'à cela ne tienne, c'est resté une tâche pas trop dure pour un résultat tout mimi et bien goûteux. Un dessert simple déclinable à l'envi.

Nous recevions un ancien camarade de classe de Dômeu de passage à Berlin avec son épouse, et autant nous ne nous sommes pas foulés pour le plat, servant notre traditionnel curry en ne précisant plus d'où vient la poudre de curry parce que bon bientôt ça fera une décennie que mon frangin nous l'a rapportée d'Inde (j'exagère mais presque pas), autant nous avons voulu expérimenter pour le dessert - avec des ingrédients frais. 

Comme j'ai les doigts en piteux état (bravo à ma haine inconsciente des cuticules et autres bouts de peau), c'est Dômeu qui a fait la pâte sablée avec 50g de farine de blé complet, 50g de farine de seigle, 50g de poudre d'amandes, 30g de sucre glace (j'ai oublié de le mettre, note de Dômeu) et 60g de beurre. Enfin Dômeu, il dose à l'oeil je vous le rappelle, et à l'intuition sacrée, donc ça reste approximatif. Il a tout mallaxé avec patience, devant donc attendre avant de pouvoir goûter au café aromatisé toffee acheté et utilisé juste avant, une tuerie à vous transformer en pile électrique à force d'en boire. Va falloir que Dômeu me surveille.

Ensuite, tartinage de confiture de Kiwi. 

Puis ajout de quelques morceaux de pommes.

Les tartelettes ont ensuite été refermées avant d'être parfumées à la cannelle, je rappelle que Dômeu était à l'oeuvre, alors quand je lui ai suggéré d'ajouter son épice préférée, il ne s'est pas fait prié et une pluie orange s'est abattue sur les tartelettes.

 Hop, au four à 180°C pour un petit quart d'heure. 

Joli nan ?

Nous n'avons fait que quatre tartelettes, pensant compléter le dessert par de la glace, finalement après un apéro au camembert bien fait suivi du curry ranci accompagné de sa purée de citrouille, hé bé les tartelettes ont suffi. Même que Dômeu n'a mangé la sienne que le lendemain matin, apparemment mère Nature ne l'a pas doté du compartiment spécial dessert que beaucoup d'entre nous possèdent - avant le stockage délocalisé aux alentours des hanches, c'est vrai.