Vous vous souvenez peut-être que Dômeu a adopté un plant de tomates avant la coupe du monde. Avec toute sa patience - il faut bien compenser mon impatience - il s'est occupé de lui. Seule pause dans ses soins, pendant nos deux semaines de vacances à Marseille il a mis le pot dans la cour de l'immeuble, avant de reprendre la main (verte). Le plant a fini par porter ses fruits. Trois fruits, tous petits, tous mimis, hiii.
Le plant était en fait plusieurs plants dont certains ont crevé et ont été retirés du pot par Dômeu qu'il a fallu consoler à coups de biscuits de l'Avent. Heureusement, trois tomates cerises sont nées et ont mûri. J'en profite pour poser une question à Déb à laquelle cet article est évidemment dédicacé : à ton avis, ça serait dû à une variété ou c'est possible que les tomates aient trouvé le pot trop petit pour grossir ?
Samedi soir, nous avons fini par cueillir deux tomates.
Nous avons fait une photo neuneu à deux mains plus réussie que toutes les photos de nos mains avec leurs alliances toutes neuves en mai.
Dômeu asperge ici la pizza de poivre. Atchoum.
Dômeu voulait faire un plat en l'honneur des tomates, plat qui ne leur ferait pas d'ombre. Il a d'abord eu l'idée de faire des caillous à la sauce tomate, enfin presque : "Hé Mahällö si nous faisions des pâtes nature avec ces tomates". A mon regard il a compris que ce n'était pas franchement l'idée que je me faisais d'un dîner agréable de week-end quand on est pas fauché. Nous nous sommes donc mis d'accord sur une pizza toute simple, avec des champignons en boîte quand même, réalisée avec une pâte toute faite.
Pendant qu'elle cuisait Dômeu a coupé les tomates en quatre en utilisant une loupe pour voir les fruits.
Dans chacune de nos assiettes, trônaient ainsi des morceaux de tomates sur de belles parts de pizza. Nous aurions ptêt pu faire mûrir les tomates plus longtemps - plus longtemps que deux mois ! - mais nous voulions les déguster ensemble or je pars bientôt en vacances, abandonnant mon mari. Malgré leur jeune âge, ces tomates étaient bien bonnes.
Je leur laisse conclure cette présentation du dîner le plus flemmard et théoriquement hors-saison du mois. Des tomates qui parlent, de surcroît en français et en breton, nous n'aurions ptêt pas dû les bouffer.
Reste à espérer que celle qui reste sait causer espagnol pour raconter sa courte vie à l'Argentine qui a donné les plants à Dômeu.
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