L'anniversaire de la chute du Mur de Berlin ne vous aura sans doute pas échappé, ô chers lecteurs. Ptêt même qu'en voyant la foule marcher le long de l'ancien tracé matérialisés par de jolis ballons lumineux, vous avez vu nos manteaux vert et orange fluo. Une chose est sûre, nous étions à la frontière dimanche soir, et Dômeu a fait de l'art moderne en prenant des photos floutées par la lumière.
Voici ce que j'appelle de l'art moderne. Ou bien une manifestation d'agoraphobie consistant à effacer les personnes passant devant l'appareil.
Dès Potsdamer Platz où nous sommes passés du métro au RER pour monter plus au Nord, nous avons pu admirer les ballons. Nous savions déjà qu'il y avait du monde dans les rues car les wagons étaient pleins pour de vrai, pas pleins à la Berlinoise mais pleins comme la ligne 6 à Paris le matin.
Avec la densité de marcheurs, il était difficile d'avancer. J'ai maudit mais aussi plaint les quelques énergumènes qui avaient choisi de venir à vélo. J'ai regretté que les rues n'aient pas été bloquées à la circulation car à certains endroits cela aurait fluidifié la marche. Au bout d'un moment, je ne savais plus trop où était l'Ouest et où était l'Est mais ce n'était pas grave parce qu'il n'y avait aucun touriste pour nous le demander et surtout parce que maintenant, on s'en fout.
Même si nous en avons peu lu, chaque ballon portait un message d'espoir. Chaque ballon avait également un parrain, id est un ou une bénévole en manteau rouge chargé(e) de le lâcher après 19h. Les ballons sont partis les uns après les autres comme des dominos tombent.
Nous avons été déçus par le lâcher car les ballons n'avaient pas de lumière indépendante une fois en l'air, pour des raisons écologiques. Je garderai donc plutôt en tête les oeuvres de Dômeu.
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