La demande particulière formulée par ma mère lors de son séjour à Berlin était de pouvoir assister à un concert de musique classique. Il est vrai que l'offre musicale berlinoise est toute l'année très étoffée. Néanmoins, l'été, les vacances rendent ces événements plus rares : la salle de la philharmonie est fermée jusqu'à fin août, ainsi que les deux opéras berlinois. Par ailleurs, les orchestres et groupes de musique ont eu des représentations en juin et ne commencent à se retrouver qu'en septembre.
Cela a donc été un soulagement pour moi de voir qu'un festival avait lieu dans la très jolie "Konzerthaus", sur la non moins très jolie place "Gendarmenmarkt".
En l'occurrence, nous avons assisté à une représentation d'un orchestre mexicain (plus précisément, l'orchestre des jeunes de l'université nationale du Mexique). Au programme, un concerto de Beethoven en première partie, suivi de "La danse des chevaliers" extraite du ballet "Romeo et Juliette" de Prokofiev. Le chef, déjà très bavard en première partie, a ici réalisé une performance rare que même France Musique ne parvient pas à faire : parler plus longtemps pour décrire le morceau que la durée du morceau en elle-même. Pour les musiciens ainsi que pour mes parents, qui ne comprenaient pas trop l'allemand, ces commentaires étaient encore plus longs ! Petit conseil à ceux qui apprécie la musique sans trop de blabla : la radio suisse classique, garantie sans pub, sans commentaires superflus et avec le choix du slogan en français, allemand ou italien ! Merci à une amie de Mahällö pour cette découverte.
Une autre curiosité : un violoncelliste avait décidé d'utiliser son violoncelle dans un sens inverse à celui habituellement utilisé, prenant son archet de la main gauche et pressant les cordes avec la main droite. Forcément, les autres violoncellistes l'avaient exilé loin d'eux (c'est perturbant d'avoir quelqu'un fait les mouvements inverses de ceux que l'on fait) mais il semblait bien s'en sortir.
Le concert s'est achevé par une musique de film mexicaine, très riche en percussions. Et par une composition du chef d'orchestre, assez bien faite, il me semble. Les musiciens étaient très bons et ont pleinement justifié le slogan du festival : "ici joue l'avenir" !
Une autre curiosité : un violoncelliste avait décidé d'utiliser son violoncelle dans un sens inverse à celui habituellement utilisé, prenant son archet de la main gauche et pressant les cordes avec la main droite. Forcément, les autres violoncellistes l'avaient exilé loin d'eux (c'est perturbant d'avoir quelqu'un fait les mouvements inverses de ceux que l'on fait) mais il semblait bien s'en sortir.
La jolie salle, avec le piano préparé pour le concerto
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