Voici le printemps, les hirondelles sont revenues, c'est le moment de se rendre au jardin ! Pour l'occasion, nous avons décidé de visiter un musée consacré à une plante originaire d'Asie et cultivée dans nos contrées depuis l'antiquité.
Tadaaa ! Les différentes étapes de développement de la plante
Pour ceux d'entre vous qui auraient encore un score négatif au test griffor, il s'agît de plan de cannabis, du moins ceux autorisés car ayant très peu de THC (la substance qui rend les gens bizarres). Car nous avons décidé d'utiliser la journée férié du vendredi saint pour aller voir le "Cannabis Museum" de Berlin :
Pas de doute, c'est bien ici...
Autant le dire tout de suite : le "Hanf Museum" ne fait pas dans l'analyse critique poussée du phénomène cannabique, on a plutôt l'impression que leur slogan serait plutôt "dans le chanvre, tout est bon". Il est vrai que le chanvre peut être utilisée pour de très nombreuses applications, présentées un peu partout dans le musée, dont cette "cannabric" créée à partir des fibres :
De là à affirmer que le chanvre pourrait remplacer le pétrole et le bois dans toutes leurs applications... j'aurais pas trop confiance dans une charpenterie en chanvre, par exemple !
Le musée est assez amusant lorsqu'il parle de l'historique de l'utilisation de la plante, avant que son usage récréatif ne soit trop répandu. Par exemple, lorsque les commerçants discutent très sérieusement des qualités des plants de cannabis bavarois et normands. Ou quand des illustrations présentent des anciens poèmes sur les vêtements en chanvre pour enfants :
Le musée présente également les différentes consommations du cannabis, le mouvement rastafari.
Il aborde très longuement les réflexions sur la légalisation de toutes formes de cannabis et de manière très brève celle de la conséquence de sa consommation, avec un argument que n'aurait pas renié les vendeurs de cigarettes dans leur lobbying : "il est difficile d'établir l'origine d'une maladie du système nerveux, du coup, on ne peut pas dire que les maladies soient la faute du cannabis". Ce qui me fait penser aux arguments avancés dans ce film...
Au final, nous aurons appris pas mal de chose (je ne savais pas que le nom de "Rastafari" venait d'un roi éthiopien), mais nous n'aurons pas tout à fait été convaincus de commencer à consommer des joints. Ni des sandwiches, d'ailleurs.
De là à affirmer que le chanvre pourrait remplacer le pétrole et le bois dans toutes leurs applications... j'aurais pas trop confiance dans une charpenterie en chanvre, par exemple !
Le musée est assez amusant lorsqu'il parle de l'historique de l'utilisation de la plante, avant que son usage récréatif ne soit trop répandu. Par exemple, lorsque les commerçants discutent très sérieusement des qualités des plants de cannabis bavarois et normands. Ou quand des illustrations présentent des anciens poèmes sur les vêtements en chanvre pour enfants :
Le musée présente également les différentes consommations du cannabis, le mouvement rastafari.
Des produits pour un usage autorisé du cannabis
Et d'autres, pour un usage un peu moins légal
Il aborde très longuement les réflexions sur la légalisation de toutes formes de cannabis et de manière très brève celle de la conséquence de sa consommation, avec un argument que n'aurait pas renié les vendeurs de cigarettes dans leur lobbying : "il est difficile d'établir l'origine d'une maladie du système nerveux, du coup, on ne peut pas dire que les maladies soient la faute du cannabis". Ce qui me fait penser aux arguments avancés dans ce film...
Au final, nous aurons appris pas mal de chose (je ne savais pas que le nom de "Rastafari" venait d'un roi éthiopien), mais nous n'aurons pas tout à fait été convaincus de commencer à consommer des joints. Ni des sandwiches, d'ailleurs.
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