dimanche 11 janvier 2015

Some folks want to be like an ostrich (Certains veulent être comme une autruche)

[Mais pas nous. Du moins, nous l'espérons.]

A Berlin aujourd'hui, comme dans beaucoup d'autres villes on a été Charlie, pour exprimer sa compassion  après les attentats à Paris cette semaine. Dômeu m'a rappelé fort à propos la chanson entonnée lors d'un rassemblement à Oslo lors du procès de Breivik. Le criminel prétendait que ses paroles en faisaient de la propagande marxiste, alors que c'est simplement beau d'y croire. Et très mignon, aussi, mais avant tout beau.


La façade de l'ambassade de France à Berlin.

Cette semaine, nous avons pu nous demander si l'abîme était sans fond. [Du coup ça devient important pour moi de vérifier si c'est un mot masculin ou féminin. Après vérification, je sais maintenant qu'on dit un abîme.] Alors, ça nous a fait du bien d'aller au rassemblement de 15h sur la Pariser Platz, entre la porte de Brandenburg et l'ambassade de France. Nous y étions déjà mercredi soir, sans savoir que ça n'était même pas fini.



Dômeu a noté que la police protégeant la manif rendait aussi hommage aux policiers tués en France.


Il a l'oeil, j'avais raté l'indice : le blason de la police nationale. Les téléspectateurs de Karambolage seraient bien embêtés si on leur demandait si on est en France ou en Allemagne sur ce cliché.



Berlin ist Charlie, disent ces pancartes à côté du drapeau français et de celui de Berlin, dans la foule qui a plutôt grandi après 15h (insérer ici un cliché sur la ponctualité des Français vs celle des Allemands). Nous avons aussi lu The pen, oui; Le Pen, non


Voici une pancarte qui rappelait la réponse du premier ministre norvégien après les attentats de Breivik : plus de démocratie, plus d'ouverture, plus d'humanité. 

A côté, un mec qui brandit un crayon. Pour une fois, Dômeu ne m'embêtera pas en me disant que c'est un stylo, parce que c'est vraiment un crayon - alors qu'un pen, c'est un stylo.

A présent, rêvons tous ensemble de lendemains meilleurs. Ptêt que Dômeu composera une chanson au ukulélé pour nous motiver tous deux à devenir des êtres plus tolérants, dont je recopierai religieusement les paroles au crayon gris.

3 commentaires:

  1. 25 000 à défiler à Vannes dont nous !

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  2. L'abîme a un fond
    Sinon l'accent circonflexe tombé de la cime ne serait sur l'abîme !

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  3. Hé je ne connaissais pas cette phrase, plus efficace, sans doute, que ton moyen mnémotechnique pour les accents graves et aigus. ;o)

    Merci pour tes deux commentaires, et cool que vous ayez pu défiler !

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