samedi 4 janvier 2014

Französischer Gewürzkuchen (Pain d'épices)

Avant de repartir en Allemagne, nous avons eu la chance de pouvoir faire un arrêt à Roazhon (pour les non-bretonnants, il s'agît de Rennes, note de Dômeu) chez mes grands-parents paternels et ma tante pour déjeuner avec eux, mon frangin et ma soeurette. Nous avons bien entendu tiré les rois en avance avant notre exil dans une terre ne connaissant pas la galette des rois - Dômeu est notre roi les amis, mais aussi et surtout goûté au pain d'épices de la soeur de mon papa. Paraît que c'est une recette de Julie Andrieu, soit (aucun lien avec Sylvie Andrieux, note de Dômeu), mais maintenant pour nous c'est une recette de ma marraine. Elle la fait fort bien et m'a laissé la recopier, ce qui nous a permis de la reproduire dès le surlendemain pour l'apporter à la Saint-Sylvestre. 

Comme nous commençons l'année en étant gentils, nous allons diffuser cette recette, même si évidemment nous l'avons appliquée avec comme mesure le pifomètre de Dômeu.





 Pour un pain d'épices de la taille de nos merveilleux moules à cake en silicone, il vous faut :
- Une orange bio dont on prélèvera le zeste ou bien un sachet de faux zeste d'orange comme en fabriquent les Allemands, jamais à court d'idées pour se simplifier la vie. Ma tante n'aime pas l'orange, moi si, alors nous en avons mis un peu.
- 5g de cannelle moulue (et là pof ça devient une recette rêvée pour Dômeu le grand fan de cannelle)
- 5g de graines d'anis
- 6 clous de girofles
- 350g de farine complète, éventuellement 200g de farine de blé et 150g de farine de seigle, ici nous avons plutôt fini des restes et mélangé farine de blé complète et farine de blé incomplète.
- 1 jaune d'oeuf
- 1 pincée de noix de muscade (ma grande découverte en épices de 2013 je pense, comme ingrédient magique des soupes et purées à la carotte ou à la citrouille)
- 250g de miel (nous avons utilisé le pot offert par ma cousine Bécassine, miam, ce qui a rendu cette recette très côté nom aquatique anglophone de ma famille)
- 10cL de lait (écrémé chez nous)
- 8g de bicarbonate de soude


Ensuite il faut mélanger le tout, normalement en réchauffant le miel avant de l'ajouter avec le lait, étape que nous avons oubliée. Fort heureusement le miel offert par Bécassine était bien fluide. Ptêt que nous aurions pensé à le réchauffer s'il ne l'était pas, d'ailleurs. 

La pâte est à enfourner à 150°C, pas 180 comme à  peu près tout ce que nous cuisinons, donc ça rentabilise le thermostat de notre four. En théorie ça met 40-45 minutes à cuire, ça se vérifie soit au couteau comme le fait ma tante, soit à l'oeil comme le fait Dômeu.


Le résultat était très bon, nous avons reçu des compliments et reconnu celui que nous avions dégusté à Rennes, merci à ma tante pour l'idée et à Bécassine pour une des matières premières.

Y'avait plein d'autres bonnes choses à  ce réveillon d'ailleurs, dont un curry de lentilles à tomber par terre qui semblait sortir du restau végétarien d'en face dont une invitée nous a d'ailleurs parlé en apprenant le nom de notre rue (la classe de répondre que nous habitons en face, petits veinards), un pain à la banane et à la noix de muscade très parfumé, un gâteau aux pommes et à la cannelle à la pâte bien moelleuse, et bien entendu les traditionnels beignets fourrés à la purée de fruits. Avec surtout toutes les personnes à l'origine de ces oeuvres, que nous étions ravis de rencontrer, et avec qui nous avons bien commencé l'année, ça me rend toute nian-nian mais y'a de la joie, quoi.

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