dimanche 13 octobre 2013

Pasta-Rezept unseres Couchsurfers (recette de pâtes de notre loge-trotteur)

En août nous avions reçu un loge-trotteur par le biais de mon asso étudiante, que nous avions dès le premier soir gavé d'un cake au pesto. En remerciement de notre hospitalité, ou pour se venger, lui aussi nous a fait déguster une recette bien grasse ou bien vivante comme dirait Dômeu, dont nous avons apprécié l'originalité.

La moutarde est polonaise, les pâtes italiennes ("vraiment faites cuire vos pâtes pour qu'elles soient al-dente, c'est très important", m'a dit une dizaine de fois le vendeur du marché. Sinon quoi ? Il vient et il injurie ma mère/ma sœur ? Note de Dômeu).
Samedi soir, nous avons décidé de cuisiner cette sauce de pâtes pour un dîner tout simple avec mon collègue le gentil geek, à la veille d'une course pour moi, après une séance de course à pied de connaissance pour ce collègue et Dômeu - y'en a qui organisent des play dates à leurs enfants, j'organise pour ma part des run dates à mon fiancé, na. A noter que selon Dômeu c'est une manière parfaite de rencontrer quelqu'un, si la personne est relou on prétexte un besoin de se concentrer sur son souffle et on se la ferme. Sauf que là ils se sont bien entendus et ont discuté tout le temps ce qui a un peu fatigué notre théoricien des rencontres. [Introduction avec hors-sujet, certes.]

Les ingrédients sont donc, à la louche : une petite boîte de câpres, 100g de pignons de pin (source de vie), quelques gousses d'ail, du jus de citron, et de la moutarde (autre source de vie). Et du parmesan quand on ne l'oublie pas alors que le sachet est sur la table pendant tout le repas, hum. Ainsi que des pâtes, celles-ci ayant été vendues à Dômeu par un beau parleur les ayant décrites comme plus bio que bio, et lui ayant dit qu'il n'y avait pas d'indication de temps de cuisson sur l'emballage parce qu'il fallait sentir qu'elles étaient al dente. Autant vous dire que forte en intuition comme je suis, j'ai chargé mon collègue de surveiller leur cuisson une fois qu'il était douché.

 

Ouais, je devais cuisiner pour les coureurs, seulement ils sont revenus trop vite, ou je suis trop lente. La première étape consiste à couper l'ail en tous petits, petits morceaux, et à griller ceux-ci avec de l'huile d'olive (vie !) et les pignons de pin, que j'ai rajoutés plus tard, assez persuadée qu'ils cuisent plus vite. Ceci a fonctionné, tout est resté comestible, non cuit à rebrousse-poêle comme dirait le magazine Neo bébête que j'ai feuilleté dans les transports le lendemain.


Après, c'est tout fastoche, suffit de couper les câpres en deux, et de tout mélanger : l'ail, les pignons de pin, les câpres, de la moutarde, du jus de citron, et du poivre - le sel étant dans la moutarde je pense. Entre-temps on pensera à cuire les pâtes avec conscience pour sentir leurs ondes al dente, et pof on sert le tout. Nous avons réalisé ces étapes avec succès, oubliant simplement la photo du résultat.


Nous nous en tiendrons donc à la photo d'un fond de marmite ptêt peu apétissant mais censé mettre en scène le fait que c'était tellement bon qu'il n'en restait presque plus. Et qu'il allait falloir faire de la vaisselle, ce qui a été plutôt simple car notre invité a décrété que c'était horrible de devoir la faire après le départ d'un invité sans son aide. Toi mec, c'est bon, t'as le droit de revenir quand tu veux !

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