jeudi 31 octobre 2013

4 saisons de cuisine inspirées par l'Allemagne : l'automne

Je ne vais pas traiter ici d'une recette particulièrement allemande, enfin je ne crois pas, mais qui m'a été dictée par de nombreux menus de restaurant cette année et l'année dernière : une soupe de citrouille au lait de coco et au gingembre. Je vais donc la traiter comme recette automnale inspirée par notre pays d'accueil, après notre recette printanière et notre bombe calorique hivernale. J'adore la citrouille, même quand elle s'appelle potiron ou je ne sais quoi. Et même s'il faut la couper avant de la cuire. Enfin, je dis ça, mais ce velouté bien mouich mouich selon un adjectif que j'emploie en sachant pertinemment qu'il n'existe pas, c'est Dômeu qui l'a fait.


Les ingrédients, vous l'aurez compris : de la citrouille, du lait de coco et du gingembre (périmé d'où son nom en français alors que nous avons quitté l'hexagone depuis plus d'un an, mais ça marche aussi et nous vivons encore), ainsi que de la noix de muscade parce que ça va bien avec et aussi parce que c'est moins dangereux que le gingembre au goût très fort.



L'étape de découpage a été réalisée avec brio par Dômeu. Pour qu'on ne croit pas que je ne fiche rien, je m'étais chargée d'une autre soupe le midi. Et aussi une fois je m'étais coupé un bout de doigt en coupant une citrouille alors Dômeu doit avoir peur, comme mon papa qui coupe lui-même le pain du ptit déj plutôt que de laisser cette tâche à ma mère dont la main a dû être réparée par des points de suture un jour où elle s'y est essayé. Incompétence stratégique ou pas, j'ai cette fois chômé.


Dômeu a tout bien cuit et tout bien mixé, ce n'est pas une recette bien compliqué. Au cas où vous l'ignoriez, la citrouille c'est magique, ça donne une texture fantastique à une purée ou une pâte à gâteau, un onctueux qui laisserait croire que c'est gras alors que ça ne l'est pas. Magique non ?


Voici le résultat, un bon velouté aux épices savamment dosées, un peu étonnant grâce au gingembre et à la noix de muscade, très réconfortant grâce à la citrouille, dégusté devant la deuxième saison de Türkisch für Anfänger

Bref une réussite, et un bel ode à l'automne qui s'est bien installé ici, avec ses journées de plus en plus courts, sa fraîcheur encore plus vivifiante que désagréable, ses belles couleurs, et ses feuilles mortes que j'admirais avec extase avant de m'en prendre une dans la bouche à vélo quand le vent a soufflé fort en Allemagne (Dômeu : le fait de se promener dans les feuilles mortes en automne se nomme "Herbstlaubtrittvergnügen". T'as vu, tout ça quoi). L'automne, ça n'est pas que des bonnes choses à manger, je vous le dis.


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